Journée de découragement

Publié le par nicolicious

ET, ce ne sera pas la première............... C'est fou, mais, même si les gens ont beau te dire que tu es parfaite, qu'il aimerait bien avoir ta shape et tout le bla.bla.bla., c'est pas pareil pour nous autres.  J'imagine que c'est probablement parce qu'on a arrêté de se comparer à monsieur et madame tout le monde et que notre vision est de plus en plus axée sur l'esthétique d'un corps parfait.  Le catch 21 du monde du fitness............de passer à une petite grassouillette à une shape plutöt hot............et malgré tout  cette réussite, n'avoir que ces visions de ce corps parfait qui viennent nous hanter jour et nuit...................voilà de quoi est fait le monde du fitness, de ces filles qui bûchent jour après jours que ce soit point de vue alimentation ou entraînement.............. ces filles qui calculent touts ce qu'elles mettent dans leur bouche...............qui analysent  la qualité de tout ce qu'elles font...........et bien bravo et je dis bien bravo, parce que ça prend du nerfs et du guts pour poursuivre cette journée jours après jours malgré tout ces up and down................

Aujourd'hui, j'ai connu ma vraie première journée de découragement,  ma vraie première journée de sabotage mental si j'ose dire.  Et je sais que cela fait partie de la game parce que depuis ma première vraie journée de transformation, j'en ai eu des downs et des down, et des downs pas mal solide en me disant que j'étais tout simplement pourrie, que jamais je n'y arriverais.  C'est pas toujours facile ce que l'on fait à tous les jours et je le sais que nous sommes nos pires juges.  Si j'avais écouté tout le monde qui m'entourait lors de ma première vraie transformation, je ne l'aurais jamais atteints parce que les gens sont vites pour te dire que tu capotes, que tu es bien correcte comme tu es.  QUE.................tu rêves, ben oui, je l'ai entendu celle-la venant de mes collègues de travail qui me disaientt:  T'as 42 ans................., tu peux pas te demander d'avoir un corps de 25 ans. Ben oui, Ben oui, je l'ai entendu et plus je l'entendais...............plus je me disais:  Ah ouin.............check moé ben aller.

La check moé ben allé, elle en a connu des downs, tout comme le méchant down d'aujourd'hui.

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Aujourd'hui................ c'était pas facile

Aujourd'hui............... je me suis sabotée complètement.

Aujourd'hui...............j'ai décidé d'accepter cette faiblesse.

Afin de me relever plus solidement sur mes jambes.
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N
Virginie: Rebonjour et bienvenue sur mon petit blog et j'èspère bien qu'on va se croiser afin de partager notre expérience avec Francine. J'ose espérer que tu vas t'ouvrir un petit blog car nous serons au moins trois à vivre sensiblement les mêmes choses et s'encourager.<br /> <br /> A savoir si tout cela mérite cette énergie, je dirais oui. Oui, parce que s'est un très grand accomplissement personel d'ou la plupart des gens lachent prise complètement. Oui, parce que c'est plus facile avec les vêtements et oui parce qu'on se sent beaucoup mieux dans notre corps. Beaucoup d'efforts, de persistence et de consitance investies, beaucoup de up and down, mais le tout est tellement gratifiant.<br /> <br /> Tu as bien raison Claudine en ce qui a trait au mental car il y a peu de gens qui comprennent réellement ce qu'est cet art du bodyfitness et notre entourage pourrait facilement nous influencer si nous n'aurions pas la mentalité du sculpteur.
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C
Nickie, <br /> J'ai découvert durant les 8 derniers mois que le plus gros obstacle, c'est notre tête. Notre attitude face à nous même, ce que nous faisons. C'est normal d'être down, de se le permettre aussi, ca nous ne sommes pas des robots. C'est important de comprendre ce qui se passe en nous et tenter de voir venir le coup pour la prochaine fois. Peu importe comment tu dis t'être sabotée aujourd'hui, demain est un autre jour. Il faut passer par dessus.
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V
Je ne commente pas souvent mais je suis très assidue dans la fréquentation des quelques blogs que je visite. J'apprécie particulièrement la transparence du témoignage que vous livrez ici. Vos propos sur le discours des "autres" face au rapport que vous entretenez face à votre corps est tellement juste... J'ignore si notre commune obsession mérite qu'on lui consacre autant d'énergie, de temps et de soins, mais c'est déjà tenter et surtout risquer quelque chose que d'entreprendre cette quête. Ceux qui y renoncent d'emblée n'éprouvent pas les affres que vous évoquez, mais ils ne sont pas plus faibles que vous : ils se tiennent simplement à l'écart du risque, celui de trébucher, de tomber, et d'avoir à se relever humblement, comme vous le faites superbement en partageant l'expérience de cette journée. Les photos de Valérie Lévesque vous inspirent : les vôtres m'ont assez marquée cet été pour que je vous reconnaisse des mois après les avoir vues. <br /> <br /> J'ai aussi pris rendez-vous avec Francine Savard, le 24 octobre à 9h. Nous serons donc au moins deux à franchir la ligne du risque sous ses ordres!
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